olivier faure - Page 47
-
Olivier Faure - Débat à l'Assemblée nationale - 5 décembre 2018
-
Olivier Faure sur les propositions du PS pour sortir de la crise des gilets jaunes
-
L'actualité des socialistes du 16 au 22 novembre
GILETS JAUNES
Libé - Gilets jaunes : insurrection des beaufs ou juste colère du peuple ?
PS - Taxe carburant : le gouvernement n’a pas compris les raisons de la colère des Français
Le Premier ministre a annoncé, ce matin, qu’il n’était pas question de suspendre les hausses annoncées sur les prix des carburants.Geste ultime, il accepte de concéder 500 millions là où les Français lui parlent de 55 milliards de prélèvements supplémentaires !PS
Dans un communiqué émis ce jeudi, le Parti socialiste appelle implicitement à soutenir Farida Amrani, candidate de la France insoumise, contre Francis Chouat, ancien membre du PS.
France Culture - Qui a cassé le PS ?
Un an et demi après sa déroute à la présidentielle, le Parti socialiste s'apprête à dresser le bilan du quinquennat Hollande. Mais pour de nombreux socialistes l'éclatement et l'érosion du parti date d'avant la période 2012-2017.
Le Parti socialiste fait son introspection. Le nouveau Premier secrétaire Olivier Faure rendra dans la deuxième semaine de décembre les conclusions du travail sur le bilan du quinquennat. Cela suffira-t-il à comprendre la déroute du PS ? Ne faudrait-il pas regarder plus en arrière dans le temps ? Réponse avec les acteurs passés et présents du parti.
Le Vent se lève - Arnaud Montebourg : « Les sociaux-démocrates ne servent à rien »
Nous avons retrouvé Arnaud Montebourg rue de l’Opéra, dans les locaux parisiens de son entreprise Bleu Blanc Ruche. D’abord réticent à l’idée de parler politique, nous avons finalement passé en revue avec lui les principaux thèmes qui ont structuré son engagement, du Made in France à la démondialisation, jusqu’au sujet lourd qu’est la politique industrielle. Ministre de l’économie et du redressement productif de 2012 à 2014, nous avons pu aborder le poids de la haute administration et les contraintes de l’exercice du pouvoir. « L’Union européenne s’est retournée contre les peuples » déplore-t-il en constatant la fin de l’utopie fédéraliste et le déclin accéléré de la social-démocratie partout sur le continent. Entretien réalisé par Antoine Cargoet, Marion Beauvalet et Matis Brasca.
Libé - Qu'a vraiment dit Olivier Faure sur l'immigration ?
Lors d'une interview à la radio, le premier secrétaire du parti socialiste a évoqué une «colonisation à l'envers»... en assurant qu'il relayait la parole d'une concitoyenne.
ROCARD
Fondation Jean Jaurès - Avec Rocard. Mémoires d’un rocardien de province
Dans ces Mémoires, Gérard Lindeperg fait revivre l’engagement des rocardiens dans une fédération départementale – celle du Rhône – qui leur était hostile et la manière dont ils ont réussi à se faire une place dans le parti créé par François Mitterrand. Il y décrit également la vie interne du courant et les rapports complexes entre le parti et Matignon. C’est ainsi toute la trajectoire d’une génération entrée en politique au moment de la guerre d’Algérie qui est ici retracée.
Proche collaborateur de Michel Rocard, Gérard Lindeperg s’était notamment vu confier la coordination nationale de son courant et des clubs Convaincre avant d’être nommé numéro deux du Parti socialiste.
PEAGES
Le vent se lève - Après le diesel, le prix des péages va exploser à partir de janvier
À partir du premier janvier 2019, le prix des péages devrait augmenter d’au moins 2%, et chaque année désormais, alors que les salaires stagnent ! C’est une conséquence directe de la privatisation du système autoroutier français, mais pas seulement. Essayons de décrypter ici les causes d’un énième coup de massue fiscale sur les automobilistes, déjà largement frappés par la hausse des taxes sur le diesel. La voiture, qui se voulait l’objet de la liberté individuelle par excellence du capitalisme, est de plus en plus un outil d’asservissement et de racket. Le premier coupable : l’État, instrumentalisé par et pour les grandes entreprises dans le but d’opérer un transfert de fonds, un « ruissellement inversé » du peuple vers le bloc élitaire. Il pourrait néanmoins, s’il était bien géré, prendre le pas inverse et faciliter la vie des automobilistes.
POPULISME
Avec cette traduction de l’ouvrage, paru en anglais aux Presses universitaires d’Oxford, de Cas Mudde, professeur à l’université de Géorgie (États-Unis), et Cristóbal Rovira Kaltwasser, professeur à l’université Diego Portales (Chili), la Fondation Jean-Jaurès, la Fondation européenne d’études progressistes et les éditions de L’Aube ont souhaité rendre accessible au public francophone cette analyse du populisme qui combine – fait rare – les perspectives européenne, nord-américaine et latino-américaine.
Ce livre est accompagné d’une préface de Jean-Yves Camus, directeur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès. Pour lui, cet ouvrage permet, à travers la définition académique aussi précise que possible du terme « populisme » que livrent les auteurs, d’acquérir une connaissance fine du phénomène grâce à laquelle nous pourrons « argumenter de manière raisonnable sur chacun des problèmes soulevés par les populistes ».
BAVIERE
La défaite historique de la CSU en Bavière signe l’échec incontestable du tournant identitaire pris par ce parti dont l’assise électorale était incontestée depuis 1945. Preuve que la récupération des thèses anti-immigration n’est pas la solution pour endiguer l’extrême droite.
La Christlich-Soziale Union (CSU) a subi le 14 octobre 2018 une défaite historique en Bavière, Land dans lequel elle était hégémonique depuis 1945. C’est le signe d’un échec manifeste de sa politique de réappropriation du discours radical de droite. En juin dernier, le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, ancien ministre-président de la Bavière et président de la CSU, sommait la chancelière Angela Merkel d’adopter des positions plus droitières dans le domaine de l’asile. En défendant un programme hostile à l’immigration et un discours proche de celui de l’Alternative für Deutschland (AfD), le ministre de l’Intérieur s’était fixé pour objectif de récupérer, lors des élections de son Land, l’électorat perdu au profit du parti radical de droite aux élections fédérales de 2017.
BREXIT
Jon Trickett est député travailliste de la circonscription de Hemsworth, qui regroupe d’anciennes villes minières du Nord de l’Angleterre, depuis 1996. Son profil détonne face aux autres députés travaillistes issus de la classe moyenne : ayant arrêté l’école à 15 ans puis repris des études dans le supérieur, il deviendra, entres autres, plombier et arrivera en bleu de travail au conseil de la ville de Leeds après sa première élection en 1984. Opposé à la guerre d’Irak et au renouvellement de l’arsenal nucléaire, Trickett s’impose en une vingtaine d’années comme une des figures de l’aile gauche du Labour, à contre-courant du blairisme.
Membre du cercle proche de Jeremy Corbyn, il fait partie du shadow cabinet [NDLR, gouvernement fantôme] depuis l’élection de ce dernier à la tête du parti en 2015 et s’occupe notamment des questions de stratégie électorale et de réforme constitutionnelle. Se présentant dans un très bon français, il nous a reçus en septembre 2018 à Liverpool, en marge du congrès annuel du Labour.
DEMOCRATIE
Coralie Delaume analyse les raisons de la fracture qu'elle observe entre les «élites», une classe minoritaire de privilégiés, et la masse qui n'a pas accès aux études prestigieuses ou qui n'a pas son mot à dire dans les orientations économiques de l'Union européenne.
Coralie Delaume est essayiste, co-auteur de La fin de l'Union européenne(Michalon, 2017) et animatrice du site L'arène nue.
La Révolte des élites et la trahison de la démocratie est le titre d'un livre du sociologue américain Christopher Lasch, publié à titre posthume en 1995. Bien sûr, l'ouvrage analysait l'Amérique de son temps. Pourtant, il s'applique parfaitement à la France et à l'Europe d'aujourd'hui, dont il semble avoir anticipé l'évolution des classes favorisées avec une acuité visionnaire.
ECOLOGIE
Corinne Morel Darleux est conseillère régionale d’Auvergne-Rhône-Alpes pour le Parti de gauche. Elle écrit tous les mois pour Reporterre, divers blogs et tient une chronique mensuelle à Là-bas si j’y suis. Elle est notamment l’auteur de L’écologie, un combat pour l’émancipation (Bruno Leprince, 2009) et a coordonné la rédaction du manifeste des 18 thèses pour l’écosocialisme qui marque l’apparition du terme écosocialisme en France. Elle fait partie de ces nouveaux penseurs de l’écologie politique et c’est à ce titre que nous avons voulu l’interroger.
LVSL – On voulait revenir sur l’article que vous avez écrit pour Reporterre, qui a été publié le 19 juillet et qui est intitulé « face à l’effondrement formons des alliances terrestres » où vous évoquiez votre rapprochement avec la collapsologie. C’est une théorie qui avait plutôt le vent en poupe, notamment dans les milieux libertaires et les milieux écologistes.
ECONOMIE
L’économie comportementale (ou nudge) est à la mode. Comment expliquer son succès ? Peut-on attendre qu’elle révolutionne aussi bien la recherche en économie que les politiques publiques ? Ses premiers usages par les gouvernements tendent à tempérer l’optimisme.
L’économie comportementale a le vent en poupe. Ses promoteurs la présentent d’abord comme une « révolution scientifique » visant à substituer à la figure de l’homo oeconomicus animé par une rationalité parfaite, celle, plus réaliste, de l’homme de la rue dont les nombreux « biais de rationalité » pourraient être mis au jour grâce à des expériences de laboratoire. Cinq des quinze derniers Prix Nobel d’économie se reconnaissent dans ce courant de recherche (Daniel Kahneman en 2002, Peter A. Diamond en 2010, Alvin E. Roth en 2012, Robert J. Shiller en 2013 et Richard Thaler en 2017). La part des articles d’économie comportementale dans les quatre principales revues généralistes d’économie (American Economic Review, Quarterly Journal of Economics, Journal of Political Economy et Review of Economic Studies) a crû de 8,5 % dans les années 1990 à 15 % au début des années 2010.
-
Si aucune solution n'est trouvée, Olivier Faure annonce que le PS déposera "une motion de censure"
-
"Gilets jaunes": le PS réclame un "moratoire sur les taxes"
"Il faut qu'il y ait un moratoire sur les taxes avant toute discussion, c'est la seule façon de rendre crédible cette discussion": Olivier Faure, patron du Parti socialiste, s'exprime après avoir été reçu par le Premier ministre Édouard Philippe en pleine crise des "gilets jaunes".
-
Européennes : Génération.s refuse de s'allier au PS et à Ségolène Royal
Alors que le premier secrétaire du PS Olivier Faure a affirmé samedi soir sur le plateau d'"On n'est pas couché" qu'il cherchait à faire la plus large alliance possible pour les élections européennes, Mehdi Ouraoui, le porte-parole du mouvement Génération.s lui a opposé une fin de non-recevoir.
Ségolène Royal a assuré à plusieurs reprises qu'elle ne serait pas tête de liste pour le PS aux élections européennes de mai 2019. "Je ne serai pas tête de liste socialiste. C'est absurde, personne ne l'attend de moi", a-t-elle notamment déclaré le 4 novembre dernier dans l'émission "Le Grand Jury" (RTL/Le Figaro/LCI). "Je suis une femme de gauche, mais je ne suis plus membre volontairement du PS. Je ne suis pas là pour venir à la rescousse des appareils politiques et je l'ai dit très gentiment aux responsables socialistes qui m'ont sollicitée", a-t-elle insisté.
Lire la suite
__________________
__________________ -
Olivier Faure - On n'est pas couché 24 novembre 2018 #ONPC
-
J'appelle au dialogue avec les Français et demande des Etats Généraux sur le pouvoir d'achat
La transition énergétique peut être financée autrement. Elle ne doit pas peser sur les Français, contrairement à ce que fait ce gouvernement des privilèges fiscaux. Par Olivier Faure, député, premier secrétaire du Parti Socialiste
-
L'actualité des socialistes du 9 au 15 novembre
17 NOVEMBRE
Les carburants sont trop chers de l'avis des Français. Le gouvernement envisage des aides. L'économiste Christophe Ramaux et le journaliste Étienne Lefebvre en débattent dans le Soir 3 mardi 6 novembre.
"Quand le prix du pétrole est en hausse, la décision la plus responsable du gouvernement, si on ne veut pas dégoûter le peuple de l'écologie, est de surseoir à cette hausse les taxes", assure Christophe Ramaux, membre des Économistes atterrés.
Alternatives Economiques - Prix des carburants : des contradictions sociales surmontables
On a, avec les débats actuels souvent vifs sur le prix des carburants, un bon exemple des ravages de la « pensée simple » (Edgar Morin)1. En résumé : « on n’a pas le choix » (Édouard Philippe), si on veut sauver le climat, il faut taxer de plus en plus les carburants fossiles pour en freiner l’usage. C’est l’arme unique de la pensée simple.
Et si nombre de nos concitoyens râlent ou manifestent, ils seront accusés d’être des « Gaulois réfractaires au changement nécessaire ». Le « signal prix » serait l’outil dissuasif essentiel pour aboutir au résultat : réduire nos émissions, ce qu’exige l’accord de Paris et surtout la préservation d’un avenir vivable.
Ce titre n’annonce pas une réflexion sur l’existentialisme de Sartre, c’est juste un jeu de mots pour indiquer qu’à propos du prix des carburants nous avons à affronter une apparente contradiction entre deux idées justes :
1) il faut penser la question du prix de l’essence en partant des conditions d’existence des catégories moyennes et populaires (soit plus de 80 % des gens). Il faut le faire, certes, pour des raisons « sociales », mais aussi parce que, sinon, on n’atteindra pas les objectifs climatiques faute d’acceptation démocratique.
Il ne fait aucun doute que « les fachos » se sont engouffrés dans des initiatives dont je ne pense pas qu’ils les aient suscitées, mais en réalité peu importe, car il y a bien plus important. En résumé : on ne réussira pas la « transition écologique et climatique » sur le dos des moins bien lotis, on n’y parviendra pas (de façon démocratique) sans réduire les inégalités, sans améliorer la protection sociale et sans des politiques ambitieuses de transports publics accessibles ou gratuits, entre autres mesures dont je parlerai. Et si on ne mène pas de front ces deux politiques, écologiques ET sociales, alors oui les « fachos » et une partie de la droite s’engouffreront dans la brèche en prétendant une nouvelle fois défendre les intérêts du peuple contre « les élites » ou « les bobos ». C’est le climat qui en pâtira. Et la démocratie.
NEOLIBERALISME
Confrontés à l’activisme des années 70 puis aux exigences éthiques des consommateurs, penseurs libéraux et directions d’entreprises ont mis au point des guides de management et des théories politiques pour défendre le capitalisme contesté. En disséquant ces discours, le philosophe dresse une brillante saga du libéralisme autoritaire.
Dans sa Théorie du drone, parue il y a cinq ans aux éditions la Fabrique, le philosophe Grégoire Chamayou se penchait sur les enjeux éthiques de cette nouvelle arme de guerre. Avec la Société ingouvernable, une généalogie du libéralisme autoritaire (la Fabrique encore), il prend à nouveau de la hauteur pour dresser une saga du néolibéralisme «par en haut», du point de vue ceux qui ont défendu les intérêts du monde des affaires, aux Etats-Unis, à partir des années 70
INEGALITES
Observatoire des inégalités - Comment mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial ?
Il n’est pas simple de mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial. Doit-on comparer les pays entre eux ? Les inégalités au sein de chaque pays ? Les inégalités entre l’ensemble des habitants de la planète sans tenir compte du pays où ils vivent ? Les explications d’Anne Brunner de l’Observatoire des inégalités.
Mesurer les inégalités de revenus au niveau mondial n’est pas une mince affaire. Il faut d’abord connaître les revenus de pays parfois mal outillés statistiquement, mais il faut aussi choisir le bon indicateur. Faut-il comparer les pays entre eux ? Observer ce qui se passe à l’intérieur de chaque pays ? Comparer les niveaux de vie de tous les habitants de la planète sans tenir compte du pays où ils vivent ? Les trois méthodes sont utiles et se complètent. Essayons d’y voir plus clair.
RETRAITES
Nommé en septembre 2017, le Haut-commissaire à la réforme des retraites a enfin publié le 10 octobre 2018, un premier texte : « Vers un système de retraite, plus simple, plus juste, pour tous ». Ce texte consacre dix pages à critiquer le système actuel, mais n’en comporte que trois pages consacrées à présenter la réforme envisagée. Aucun des problèmes qu’elle pose n’est vraiment résolu. La réforme imaginée par Emmanuel Macron est-elle impossible à mettre en œuvre ou vaut-il mieux cacher ses conséquences ?
PENSEE ECONOMIQUE
France Culture - Philosophie économique de Joan Robinson
C'est le livre choisi par Anne Eydoux, maîtresse de conférences au Conservatoire nationale des arts et métiers (Cnam), chercheuse au Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET).
Dans Philosophie économique, un essai sur les progrès de la pensée économique, paru en 1962 et traduit en français en 1967 (Gallimard), l'économiste britannique Joan Robinson étudie les relations inévitables qui existent entre la science sociale et l'idéologie, en tentant de mettre en lumière les fondements idéologiques et moraux des théories et méthodes économiques.
FONCTION PUBLIQUE
Alternatives économiques - Le statut de la fonction publique en débat
Liberté de recrutement des contractuels, plan de départ volontaire, création d’une « fonction » dédiée à la reconversion et la mobilité des agents de l’État… Le statut des fonctionnaires est à nouveau au coeur des projets de réforme de l’État, présentés hier par le gouvernement. D’où vient ce statut ? Dans quel mesure doit-il être défendu ? La contractualisation est-elle nécessairement néfaste à la qualité de l’action publique et aux agents eux-mêmes ? Gérard Aschieri, ancien secrétaire général de la FSU, et Jean-Ludovic Silicani, auteur en 2008 d’un rapport sur l’avenir de la fonction publique, en avait débattu en janvier 2017 dans les colonnes d’Alternatives Économiques. Un échange plus que jamais d’actualité.
Le Vent se lève - Réforme de l’Etat : L’ère des managers de la fonction publique
Avec plus de six mois de retard, Edouard Philippe a dévoilé le lundi 29 octobre 2018 des annonces « transversales » sur la réforme de l’Etat. Le rapport CAP 22 qui avait fuité dans la presse au cours de l’été laissait déjà augurer des pistes de réformes.
Si l’intégralité de ce dernier n’a pas été conservée, l’état d’esprit de la réforme demeure dans la continuité de ce qui était prévu, avec pour objectifs d’atteindre les 3% de déficit public autorisés par la commission européenne et une diminution de 50 000 postes d’agents publics d’Etat à l’horizon 2022.
Les trois quarts des recommandations du rapport CAP 22 sont conservées, notamment sur les questions posées par l’audiovisuel public, le fonctionnement du système de santé ou encore l’administration fiscale. La digitalisation des services occupe une grande place dans cette feuille de route. Il est envisagé que 100% des services publics soient dématérialisés d’ici 2022 en rendant la plupart des services accessibles depuis internet, comme par exemple la possibilité d’inscrire son enfant dans un établissement scolaire. Si la possibilité d’effectuer des démarches par internet n’est pas en soi une mauvaise chose, c’est quand elle devient un moyen de substitution à une présence de moyens humains sur le terrain que cela pose problème.
IDENTITE
Telos - Mark Lilla et la politique identitaire
Dans sa préface à l’édition française de son livre La Gauche identitaire (Stock, 2018), Mark Lilla, professeur à l’université Columbia de New-York et bon connaisseur de la vie politique française, souligne que depuis trente ans, on a vu apparaître et se développer une gauche identitaire dont les objectifs sont très différents de ceux de l’extrême-droite mais qui partage avec celle-ci une suspicion envers la citoyenneté républicaine et par ses prises de position aide involontairement cette droite populiste à s’imposer dans l’opinion.
PARTIS
Le Vent se lève - Mouvement, parti et pouvoir populaire
Il semble que les partis politiques n’aient jamais eu aussi mauvaise presse. Réputés temples de la corruption et du carriérisme, gangrenés par les querelles intestines, ils se voient progressivement substituer des formes d’organisation que l’on nomme volontiers « mouvements ». Autrefois largement cantonné à la droite, ce refus du parti se répand dangereusement à gauche, sous diverses formes parfois purement nominales mais souvent accompagnées de conséquences pratiques bien réelles et fondées sur des doctrines accordant une place démesurée au rôle politique des affects. A l’heure « d’Aufstehen ! » et de la France Insoumise, revenir sur le rôle de la raison en politique ainsi que sur la fonction historique des partis et sur les mécanismes de dépossession doit nous permettre d’insister sur l’importance fondamentale d’organisations structurées et démocratiques orientées vers la prise de pouvoir des classes populaires. Par Mathis Bernard.
CLIMAT
Frédéric Lordon vient de poster sur son blog un texte qui condamne « sans appel » divers appels qui ont circulé récemment, en particulier sur le climat. Ce texte s’intitule « Appels sans suite ». En voici trois courts passages pour ceux et celles qui ne l’auraient pas lu (mais ils ou elles devraient le faire) :
« Que faire quand les choses vont mal ? Des appels bien sûr. Pour demander qu’elles aillent mieux, naturellement. C’est important que les choses aillent mieux... » … « On se demande combien de temps encore il faudra pour que ces appels à sauver la planète deviennent capables d’autre chose que de paroles sans suite, de propos en l’air et de mots qui n’engagent à rien — pas même à articuler le nom de la cause : capitalisme. »…
CAPITALISME
France Culture - Les sentiers de l'innovation (2/4) L'innovation, moteur du capitalisme ?
L'innovation, liée aux notion d'invention et de nouveauté nécessaires au renouvellement de l'économie n'est pourtant pas un processus qui va de soi : de l'idée initiale à son application dans l'économie réelle, de nombreux obstacles se dressent sur le chemin de l'innovateur.
Nous poursuivons notre excursion sur les sentiers de l’innovation, après avoir assisté aux inventions guerrières qui ont transformé les civilisations, intéressons-nous aujourd’hui au rôle moteur de l’innovation dans notre économie capitaliste. Plus d’un siècle après les travaux fondateurs de Joseph Schumpeter, comment la figure de l’entrepreneur, ce créatif marginal, a-t-elle évolué ? Comment définir une innovation et dans quelle mesure est-elle un processus conflictuel ? Quel doit être enfin le rôle de l’Etat ? Voilà les questions qui vont nous occuper dans l’heure qui vient.
LES SORCIERES
Le Vent se lève - Rencontre avec Mona Chollet : le retour des sorcières
Mardi 30 octobre, à Montreuil, la librairie Folies d’encre faisait salle comble. Mona Chollet, essayiste et journaliste au Monde diplomatique venait présenter son dernier essai, Sorcières, La puissance invaincue des femmes, paru aux éditions Zones en septembre dernier. Classé depuis sa parution dans les meilleures ventes d’essais et documents[1], l’ouvrage provoque un véritable engouement médiatique, et pour cause. Il fait événement pour plusieurs raisons. Cet essai s’inscrit dans un moment de retour de la misogynie la plus décomplexée dans de nombreux Etats, aux Etats-Unis et au Brésil notamment, mais aussi dans un contexte de crise écologique sans précédent, où l’homme n’a jamais été si proche de détruire de manière irréversible son milieu vital. En réponse, la figure de la sorcière, comme incarnation d’une résistance contre le patriarcat et une certaine rationalité qui justifie l’exploitation de la nature, fait son grand retour. Mona Chollet s’appuie sur cette figure et sur ses avatars modernes pour faire entendre une parole émancipatrice.
LES MARCHES DU TRAVAIL EN EUROPE
On assiste en Europe à une divergence des marchés du travail, tant du point de vue économique qu’institutionnel. D’une part, le miracle allemand illustré par un taux de chômage continûment décroissant en pleine Grande Récession, parfois attribué à des mesures décentralisatrices visant à flexibiliser le marché du travail, d’autre part, une Europe du Sud dont le degré relativement plus élevé de centralisation dans la fixation des salaires est parfois présenté comme la cause de la médiocrité de ses performances macroéconomiques.
Cependant, cette divergence économique ne peut s’expliquer par la simple dichotomie rigidité versus flexibilité, comme le montre le faible taux de chômage dans les pays scandinaves, traditionnellement plus centralisés.
AUDIENCE NUMERIQUE
Le classement des acteurs politiques selon leur impact numérique
Pour notre mesure de l’audience numérique des personnalités et organisations politiques, nous avons utilisé les données publiées par Facebook (en attendant d’inclure ultérieurement Youtube) et Twitter sur leurs pages et comptes et le nombre des visites aux sites Web publiées par Alexa Rappelons que la communication sur les médias sociaux (nous nous limitons ici à Facebook, et Twitter) se mesure de trois façons : l’audience, l’activité et l’engagement. L’audience mesure le nombre total de fans, de followers, d’abonnés acquis à une date donnée. L’activité rend compte du nombre de publications (posts, tweets et vidéos) au cours d’une période écoulée. L’engagement, enfin, évalue le nombre de « j’aime », de « partage » ou « retweets », et de commentaires, constaté également au cours d’une période écoulée.
HERO ECOLO
Non Fiction - Panégyrique écolo
L'héroïsme est une notion un peu surannée, qui semble parfois l'apanage des livres d'histoire ou des récits mythologiques, à moins que le mot ne soit employé ironiquement. La journaliste Elisabeth Schneider propose de remettre au goût du jour ce concept dans un ouvrage publié par les éditions du Seuil en partenariat avec la revue Reporterre, en dressant une suite de portraits de "héros de l'environnement", dont beaucoup ont perdu la vie en tentant de la défendre.
Histoire de luttes
Qu'ils luttent contre la déforestation, l'agriculture intensive, l'industrie minière ou pétrolière, ces héros se heurtent presque tous à un ennemi double : l'appât du gain du secteur privé, renforcé, au mieux par la négligence, au pire par la corruption des pouvoirs publics.
-
J'appelle au dialogue avec les Français et demande des Etats Généraux sur le pouvoir d'achat
La transition énergétique peut être financée autrement. Elle ne doit pas peser sur les Français, contrairement à ce que fait ce gouvernement des privilèges fiscaux. Par Olivier Faure, député, premier secrétaire du Parti Socialiste
-
L'actualite des socialistes du 28 septembre au 1er novembre
A LA UNE
À propos de : Daniel Cohen, « Il faut dire que les temps ont changé… » Chronique (fiévreuse) d’une mutation qui inquiète, Albin Michel
Daniel Cohen aborde avec une inquiétude rarement perceptible chez les économistes les mutations de notre monde globalisé. L’avènement de l’homo digitalis, les réseaux sociaux, la robotisation des économies appellent à chercher les voies d’une maîtrise collective des bouleversements à l’œuvre.
Il est rare qu’un économiste fasse état de ses émotions. C’est pourtant l’exercice auquel se livre Daniel Cohen dès le titre de son livre. « D’étranges glissements se sont produits qui nous ont fait passer d’un monde à un autre, totalement étranger à celui qui l’avait enfanté. » C’est bien le changement qui constitue l’objet central de cet ouvrage. Et un changement d’une ampleur considérable puisqu’il s’agit du passage « d’un monde à un autre. » Rien de moins.
CULTURE
Propositions 15 octobre 2018
Pour réduire les inégalités d’accès aux pratiques culturelles, il ne suffit pas d’apporter la culture au peuple. Il faut mettre en place des politiques de démocratisation dotées de moyens plus importants en direction des publics, en particulier les plus jeunes. Les propositions d’Olivier Donnat, extraites de notre ouvrage Que faire contre les inégalités ? 30 experts s’engagent.
JEAN JAURES
Étudier les images des socialistes revient aussi à prendre les idées comme autant d’émotions engendrant les figures de l’avenir. Tout aussi marié à la science que fut le socialisme, il reste aussi une doctrine dont les adhérents font des rêves peuplés d’images. C’est ce que l’historien Christophe Prochasson, président de l’EHESS, rappelle dans cette note issue de la conférence qu’il a donnée aux Rendez-vous de l’histoire de Blois en 2018 à l’invitation de la Fondation et de la Société d’études jaurésiennes.Au temps de Jaurès, le monde politique est d’abord un univers de mots. La République parlementaire a fait de la parole le principal instrument de l’action : le discours règle et organise les confits, distribue les rôles et définit les identités. Il assigne les places, comme le fit dès ses débuts la Révolution française en distinguant ceux qui s’installaient dans la partie gauche ou dans la partie droite de l’hémicycle.
MONNAIE
Le vent se lève - Vers la fin du dollar et de l’euro : le projet de monnaie mondiale commune
« Le dollar est notre devise, mais votre problème », selon la formule d’un ministre américain de l’Economie. Pour lutter contre les effets néfastes d’un système monétaire international dominé par le billet vert, de nombreux économistes ont envisagé la mise en place d’une devise mondiale unique, tels Keynes dès 1944, ou de manière plus contemporaine Michel Aglietta, Agnès Benassy-Quéré et Jean Pisani-Ferry. Concrètement, un projet de monnaie mondiale commune est sur les rails depuis 2009, poussé par les puissances émergentes comme la Russie et la Chine.
PAUVRETE
Observatoire des inégalités - Le tableau de bord de la pauvreté en France
Comment évolue la pauvreté en France ? Qui concerne-t-elle ? Peut-on s’en sortir ? Le tableau de bord de la pauvreté en France, par Anne Brunner. Extrait de notre premier Rapport sur la pauvreté en France.
Depuis dix ans, le nombre de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en France augmente. Cette aggravation est l’un des phénomènes les plus marquants parmi les évolutions analysées par l’Observatoire des inégalités. En considérant une définition restrictive, c’est-à-dire le seuil de pauvreté situé à la moitié du revenu médian (855 euros par mois), le nombre de personnes pauvres a augmenté de 600 000 en dix ans, de 4,4 millions à 5 millions. Au cours de la même période, le taux de pauvreté est passé de 7,3 % à 8 % de l’ensemble de la population. La décennie 2000, et plus encore la crise déclenchée en 2008, ont marqué un retournement historique de la tendance : la pauvreté ne diminue plus en France.
COLLOMB
Les Jours - Gérard Collomb, crème de baron
« Gégé » is back. L’ancien ministre revient à Lyon récupérer le trône municipal. Mais en son absence, les appétits et les couteaux se sont aiguisés…
A peine parti, déjà arrivé. Après seulement dix-sept mois au ministère de l’Intérieur, Gérard Collomb, 71 ans, est de retour sur ses terres lyonnaises, déjà en campagne pour les élections municipales et métropolitaines de 2020. Le 2 octobre, Gérard Collomb démissionne de son poste de ministre. Le 3, il passe la main au Premier ministre Édouard Philippe qui assure l’intérim place Beauvau. Le soir même, il pose le pied sur le quai de la gare de Lyon-Perrache. Le jour d’après, il se rend au tapis rouge des commerçants dans le IIe arrondissement de Lyon, serrant la main à de jeunes mannequins.
A PARIS
Le Parisien - Paris : pour les femmes du quartier Chapelle-Pajol, «la situation a empiré»
Plus d’un an après la pétition des femmes qui se déclaraient indésirables voire harcelées dans l’espace public, leur quotidien ne s’est pas amélioré dans cette partie du XVIIIe arrondissement de la capitale.
« Désormais, notre quartier est abandonné aux seuls hommes : plus une femme dans les cafés. Pas un enfant dans le square Louise-de-Marillac. Certaines d’entre nous se terrent chez elles. ». Au mois de mai 2017, à l’initiative de l’association SOS La Chapelle, un groupe d’habitantes du quartier Chapelle-Pajol avait rédigé une pétition, rapidement devenue virale, intitulée « Les femmes, une espèce en voie de disparition au cœur de Paris ».
PARTI SOCIALISTE
Olivier Faure a évoqué la «colonisation à l'envers» de certaines parties du territoire français. Pour Arnaud Benedetti, cette prise de parole marque la fin de l'optimisme de la gauche française concernant les politiques diversitaires.
Arnaud Benedetti est professeur associé à l'Université Paris-Sorbonne. Il vient de publier Le coup de com' permanent (éd. du Cerf, 2017) dans lequel il détaille les stratégies de communication d'Emmanuel Macron.
Comme tant d'autres avant lui, Olivier Faure vient de traverser l'une de ces controverses, figure désormais éprouvée et renouvelée de ce que l'historien Théodore Zeldin appela en son temps les «passions françaises».
Slate - Au PS, du chic au choc
Olivier Faure a déclenché la polémique en évoquant une «colonisation à l'envers».
Mais quelle mouche a donc piqué Olivier Faure? En utilisant les mots de «colonisation à l'envers», le premier secrétaire du PS s'est attiré les commentaires satisfaits d'une partie de la droite et de l'extrême droite. À commencer par Marine Le Pen qui, sur son compte Twitter officieux, jubile –et dégaine l'emoji «champagne».
20 minutes - Lyon: Le PS du Rhône appelle les élus du conseil municipal à lâcher Gérard Collomb
BRAS DE FER La fédération du Rhône demande à ses conseillers municipaux de ne pas voter pour le maire sortant lors du prochain municipal, le 5 novembre..
Ce n’est guère une surprise. La Fédération départementale du Parti socialiste dans le Rhône a appelé à boycotter Gérard Collomb. Dans un communiqué publié samedi, elle demande aux élus de la majorité du conseil municipal de Lyon, ne « pas apporter leurs voix » à l’ancien ministre de l’Intérieur, qui entend reprendre son fauteuil à la tête de la mairie.
Libé - Ségolène Royal, la carte maîtresse du PS
En quête d’une tête de liste aux européennes, le Parti socialiste attend une réponse de l’ex-ministre, qui n’a pas payé sa cotisation depuis plusieurs années. Pour l’heure, elle se contente de critiquer Macron.
Elle revient dans le game. Et pourrait bien servir de planche de salut à un Parti socialiste à la recherche de son introuvable tête de liste pour les européennes. Pourtant, selon nos informations, Ségolène Royal n’a plus sa carte de militante. Cela fait même plusieurs années qu’elle n’est plus à jour de ses cotisations. Ce qui permet, entre autres, à l’ancienne ministre de l’Ecologie de se répandre partout ces derniers jours pour refuser une candidature sous la bannière strictement socialiste.
Challenges - Déboussolé et déserté, le Parti socialiste va-t-il virer à gauche pour les Européennes?
Les cadres du Parti socialiste veulent une Europe plus socialiste. Au risque de se couper davantage d’un halo de sympathisants plus libéraux que le parti…
Ira ou n'ira pas? A quelques mois des élections européennes, le nom de Ségolène Royal se chuchote aujourd'hui de plus en plus fort pour prendre la tête d'une liste. Pas n'importe laquelle toutefois. La candidate potentielle ménage la chèvre et le chou mais a rejeté l'hypothèse d'une liste strictement socialiste. Un choix que ne saurait bouder un Parti socialiste dont le programme européen semble avoir des difficultés à convaincre.